Les êtres fantastiques, comme les elfes, se retrouvent souvent dans les légendes de la vallée de l'Amblève comme celle contées par l'écrivain belge du XIXe siècle, Marcellin La Garde. Parmi ces histoires, belles et mystérieuses, comme les bières artisanales Elfique, c’est « L’Elfe de la Belle Roche » qui est à l’origine du nom Elfique.
La Belle Roche, le long de l’Amblève, est habitée par une espèce de nymphe, de naïade, brillant d'une éternelle jeunesse, qui ne se montre qu'une fois l'an, quand le temps est beau, dans la nuit du 1er mai ; elle vient se baigner dans l'Amblève, vêtue d'une longue robe blanche, couronnée de fleurs de nénuphar, de renoncule et de myosotis. Il paraîtrait que la fille d'un seigneur dont le château dominait la Belle Roche, éprise, d'un jouvenceau qui la repoussait par excès de vertu, se serait de désespoir, précipitée dans l'Amblève, d'où elle n'aurait pu être retirée.
Seulement une condition est requise pour pouvoir l'approcher: le jeune homme doit être « aussi vertueux, aussi pur qu'elle est belle ».
Quoi qu'il en soit de son origine et des motifs qui lui ont procuré cette triste immortalité, il est certain que l’Elfe est gardienne d'un trésor qui surpasse les richesses de tous les rois et de tous les empereurs réunis, et que ce trésor appartiendra, avec sa main et son coeur, sans doute, au jeune homme de l'âge de vingt à vingt et un ans, qui parviendra à toucher un des pans de sa robe, pendant une de ses rares et nocturnes apparitions. Seulement une condition est requise pour pouvoir l'approcher: le jeune homme doit être « aussi vertueux, aussi pur qu'elle est belle ».